Cornets courbes

Mes cornets courbes sont directement inspirés des cornets historiques conservés à l’Académie Philharmonique de Vérone, et au Kunsthisorisches Museum de Vienne.

Tous mes cornets à bouquins sont façonnés à la main. J’utilise du bois d’arbre fruitier (poirier, pommier, cormier, prunier…), d’if, d’érable ou de buis. Dans la mesure du possible, je choisis des matériaux d’origine naturelle (animale ou végétale) et locale.
Chaque instrument est constitué de deux demi perces gougées et collées. L’assemblage est renforcé par quatre liens en cordelette de chanvre. Une fois huilé, le cornet est recouvert avec du parchemin (peau d’agneau ou de veau parcheminée), que je teinte en noir selon une recette médiévale.

A l’heure actuelle, tous les cornettistes n’emploient pas le même matériel. L’accord et l’ergonomie du cornet ainsi que la forme et la taille de l’embouchure varient d’un musicien à un autre pour s’adapter à la morphologie, la technique et l’esthétique musicale de chacun. Je pense qu’il est important d’ajuster tous ces paramètres pour chaque cornettiste, afin de minimiser les difficultés inhérentes à l’apprentissage du cornet. Je propose néanmoins un compromis  »standard » qui conviendra à la majeur partie des cornettistes ainsi qu’au débutants, et je peux tourner des embouchures de toutes les formes pour tenter de répondre aux exigences de chacun. Je tiens à souligner ici le fait qu’un même instrument peut être jugé différemment selon qui le joue et avec quelle embouchure. C’est pourquoi je préfère, dans la mesure du possible, finir l’ajustement d’un instrument avec son futur propriétaire, et corriger au besoin l’instrument après une période de rodage.

Je peux fabriquer des cornets soprano et des cornettino dans tous les diapasons, ainsi que des instruments transpositeurs au ton inférieur (cornet alto).